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La péniche, gestion du patrimoine fluvial

La péniche, gestion du patrimoine fluvial

Un peu de choses sur l'auteur, le monsieur au chapeau,
surtout à propos de traction mécanique sur les canaux

05-08-2013


Il est arrivé que quelqu'un ayant vu ce site, me fasse la remarque que je ne me dévoile pas beaucoup. Je me suis donc dit que ce serait plus poli de montrer le bout de mon nez.

Mes parents se sont rencontrés à Nancy, à la CGTVN où ils travaillaient tous les deux.
Mutation de mon père à Reims, où je suis né en 1943. Ma mère quitte la Compagnie.
Nouvelle mutation en 1945, à Châlons(-sur-Marne, bien sûr) comme chef d'exploitation.
Logés par la CGTVN (c'est écrit dessus) dans un minuscule pavillon de 2 pièces au bord du canal.

Pavillon Louis XII C'est là que j'ai commencé à regarder comment fonctionnait le canal. Comme ma grand-mère maternelle avait passé sa jeunesse sur le bateau de ses parents, repris par son frère, c'était un univers coutumier, tant comme décor que dans les conversations familiales.

Quant aux J 30, je suis tombé monté dedans quand j'étais petit.
C'était quand même après que j'eu signé mon engagement dans la Marine Nationale sur le contre-torpilleur Marceau.
(Enfin, seulement le temps de cette photo en 1945, le vrai titulaire du bachi y faisait son service militaire.
Un descendant des mêmes mariniers que moi.)

On peut remarquer comme ça impressionne le matelot qui semble s'en mordre les doigts.

En 1954 déménagement dans la même ville, en HLM avec des voisins mécaniciens vapeur à la SNCF.
Je fréquentais quasi journellement le bureau de mon père où, dans le même bâtiment se trouvait l'atelier d'entretien des tracteurs et la sous-station d'alimentation électrique. Quand c'était possible, je l'accompagnais dans ses tournées, le long du canal sur les lieux d'activité de la traction, le jeudi ou pendant les vacances. A d'autres moments je fréquentais des gens qui parlaient de leurs trains.
En 1958, logés à nouveau par la CGTVN au bord de la Scarpe, à Pecquencourt (Nord) dans une maison trop grande, à coté d'une sous-station désaffectée au bâtiment réduit à un garage pour deux tracteurs. (4 à l'origine)

J'ai fait des études techniques (bac TM). Dans cette maison j'ai fait des devoirs de maths ou de physique, etc, en levant, trop souvent, le nez pour voir devant la fenêtre de ma chambre, passer les électriques sur pneus sur le halage et les bateaux sur le canal.
J'ai travaillé à l'Equipement, où je suis principalement resté dans les routes, notamment comme subdivisionnaire territorial.
J'aurais pu être cheminot, ou une fois à l'Equipement, avoir un poste à la navigation, eh ben non. Si je m'étais confronté aux problèmes des voies ferrées ou des canaux, j'aurais certainement été enthousiasmé, comme je l'ai été des routes, mais je n'aurais peut-être pas envie, après 37 ans, de passer du temps à ce que vous pouvez voir sur ce site.

La retraite m'ayant surpris (ouh, le menteur) dans les Deux-Sèvres, je reste à Frontenay-Rohan-Rohan.
C'est en me disant que j'avais vu des choses dont peut-être peu de gens avaient parlé, et il ne risque pas de se révéler beaucoup de nouveaux témoins, que j'ai décidé de l'écrire. Je répète ici que sans les documents qui m'ont été communiqués après la mise en ligne de ce site, il ne serait pas grand chose.
Maintenant que vous savez tout ça, vous pouvez, si ça vous intéresse, y juxtaposer les informations et souvenirs épars sur le site pour en savoir plus sur moi. Bon courage, mais si vous arrivez à la conclusion que ce n'est pas passionnant (ma vie, pas le site), ne venez pas vous plaindre.

Une page de ce site parle de la ferrovipathie, la maladie qui m'étreint ("mes trains" aurait dit Lacan). Elle parle des soins nécessaires en concluant qu'on ne peut soigner le mal que par le mal. De l'homéopathie dans son principe. Mais si l'homéopathie utilise des doses infimes afin de ne pas achever le malade, le remède proposé là est utilisé conmme la morphine l'est dans certains cas, pour soulager sans espoir de guérison. J'ai donc eu l'idée d'un autre traitement, l'aleaupathie. Voilà pourquoi ce site vous parle de chemin de fer au bord de l'eau.

 

Le pavillon en 2009, grâce à Google. Apparemment, ça ne sert plus, mais c'est conservé. Quant à la décoration, je préferais une plaque commémorative.


Sur la page d'accueil du site, je me qualifie de maniaque du rail. Le terme a été choisi à dessein pour englober le chemin de fer au sens courant et la traction des bateaux sur voie ferrée.
En ce qui concerne la traction fluviale seule, je précise bien que je ne l'ai vu que du bord de l'eau. Il va de soi que les descriptions des manoeuvres des bateaux interprétées au vu des photos anciennes, de situations que je n'ai pas vues, sont celles que je fais maintenant. Je ne cherche en aucun cas à décrire la vie des mariniers. Ils l'ont trés bien fait eux-même dans de nombreux ouvrages avec ou sans la collaboration d'historiens talentueux. Si j'en parle c'est que mon esprit terre-à-terre ne peut se contenter de parler de ce que faisait le conducteur du tracteur sans me soucier de savoir à quoi ça servait à l'autre bout du tirage (le câble entre les deux). Ce faisant, des erreurs peut-être insupportables aux véritables connaisseurs de la batellerie, voire carrément des aneries, figurent dans le site.
La rectification d'icelles ou leur suppression, sera faite au plus vite et je remercie d'avance ceux qui le permettront. Tous y trouveront leur compte. Toutefois, si les explications ne me permettent pas de comprendre comment rectifier, je ne pourrais évidemment pas le faire.