Quittances variées

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Quatre documents CGTVN. (dont celui de la page 2)

màj : 05 - 06 - 2011 17:00
Quittance CGTVN

Quittance du service datant de 1945. (En format réduit en page 2)
Le mode de calcul n'apparait pas à la seule lecture et je n'ai pas la clé. La majoration reprèsentant 138% du tarif de base est particulièrement obscure. Pourcentage, forfait, résultat d'un autre calcul ? La date laisse des interrogations quant à une période troublée en cours de normalisation. La taxe est facturée 2,15 francs alors que les timbres ont une valeur affichée de 2 francs.

En voici une autre plus récente de 2 mois. Le mode de calcul est tout aussi incompréhensible. Le capital social de la compagnie est un peu différent. J'ignore la signification du bandeau jaune en diagonale.

Quittance CGTVN

Autre quittance de mars 1944. Le tarif binôme, une part en fonction de la jauge possible du bateau et l'autre en fonction de la charge transportée apparait plus clairement. Une taxe de 1% est comptée. Qu'était-ce ?
Le timbre fiscal est perçu à sa valeur affichée.

Celle-ci est de mars 1947.
Les deux quittances de la colonne de droite présentent des points noirs correspondants à des passages ponctuels où tous les bateaux, avec ou sans moteurs devaient utiliser les services de la CGTVN. Mont-de-Billy : la voûte ; Mauvages : Je pense qu'il ne s'agissait pas du passage de la voûte assuré par le service de la navigation (Ponts et Chaussées), mais de la manoeuvre des rames où quand elles étaient constituées les automoteurs devaient être tractionnés. La densité du trafic de ce temps là générait des contraintes que la déserfication des voies d'eau a lévé; Foug et Liverdun : voûte ; et Varengéville pour une raison inconnue. (Le service de remorquage dans la traversée des usines ne devait pas être obligatoire aux automoteurs ?) Pas de cadeau, tout était compté.
On remarque que le pont-canal de Troussey ne figure pas, ce qui confirme le fait que les moteurs franchissaient l'ouvrage, à cette époque, par leurs moyens propres. (Voir page 7).

Documents Guillaume Kiffer

Ces documents assez proches les uns des autres dans le temps montrent des différences notables dans la forme et le fond. Il n'y a qu'un seul élément constant, c'est le numéro du compte chèque postal. Je me pose la question du choix de cette institution bancaire qui n'avait pas encore le nom de Banque Postale. Or je me souviens que les sommes étaient perçues en liquide. (Y avait beaucoup de liquide dans cet environnement) Les "surveillants" chargés de la perception avaient une sacoche (je revois celle de M. Leblanc, surveillant au bureau de St Germain-la-Ville) et le moyen le plus simple de mettre l'argent en lieu sûr était de le déposer au guichet le plus proche. A cette époque, il y avait des bureaux de poste dans la plupart des villages et les agences bancaires étaient rares hors des villes. Les agents concernés se déplaçant en vélo ne pouvaient aller bien loin sans perte de temps et de sécurité (ou sureté)(1).


notes

2 - Sécurité ou sureté : Dans l'aviation civile on emploie les deux termes mais ils ont des sens différents et se réfèrent à deux métiers différents. La sécurité c'est la prise en compte des accidents et la surété celle des agressions (terrorisme). Dans le domaine des travaux publics on parle de sécurité et il s'agit bien des de recherche anti-accidents. Après avoir eu des "chefs de la Sureté"(cf les Brigades du Tigre par exemple) les policiers parlent de sécurité sans faire la distinction.