Battage de plaplanche sur le canal de l'Aisne à la Marne à Beaumont sur vesle en 1934.

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Battage de palplanches

Battage de palplanches Larssen 00 de 3,50 m de longueur. L'engin de battage est constitué par une sonnette flottante sur un radeau de tonneaux (vides et presque immergés). La poutre en bois posée en bordure de la voie CGTVN est fixe. Elle porte un rail, référence de positionnement, sur lequel reposent des galets solidaires du radeau et du système de guidage des palplanches. Après l'enfoncement de chaque palplanche, on déplace le radeau guidé par le rail sur la poutre. Quand on arrive en bout de la poutre, pour la déplacer longitudinalement, on fait rouler les tonneaux posés sur le radeau, (visibles et pleins) vers le coté opposé à la terre, ce qui incline le radeau vers le canal et soulève la poutre. (il vaut mieux placer le radeau pour qu'il la prenne par le milieu) On peut alors déplacer le tout. Ensuite les tonneaux, remplis de sable, (les mauvaises langues qui pensaient qu'ils étaient remplis de liquide et moins lourds en fin de journée ont tort) sont remis à leur position initiale, ce qui repose la poutre à sa nouvelle position. Bien sûr, son repositionnement exige un règlage fin.
Avancement journalier, environ 50 m. Le court texte d'explications ne dit rien de la méthode de règlage de la position de la poutre en la reposant.
A l'extrème gauche du radeau on voit la chaudière du mouton à vapeur en fonctionnement au moment de la photo. La fumée sort discrètement de la cheminée et le brouillard, au centre de la photo, que le vent pousse vers la droite, est causé par l'échappement de la vapeur du mouton.
Les cordages partant vers la droite assurent le positionnement longitudinal du dispositif. On voit le treuil à main chargé du déplacement vers la droite. Logiquement il doit y en avoir un autre, qu'on ne voit, pas vers la gauche.

Aucune des deux photos ne montre de tracteur en stationnement. Il est possible que la poutre soit placée de telle façon que les tracteurs de la CGTVN puisse en la frôlant traverser le chantier pour reprendre leur bateau de l'autre coté, ce qui économiserait cette organisation. C'est le genre de demande que le chef d'exploitation a du faire aux Ponts & Chaussées avant le chantier.